пятница, 2 октября 2020 г.

Suzuki transforme ses hord-bord en collecteurs de microplastiques

Le constructeur japonais Suzuki a imaginé un dispositif de collecte de microplastiques qui va être monté sur tous ses moteurs hors-bord, «à l’avenir».

Voguer sur l'océan tout en ramassant les déchets. C'est l'idée qu'a eu le constructeur Suzuki en imaginant un système de collecte des microplastiques sur ses moteurs de hors-bord. Le dispositif est simple. L'eau de mer pompée, qui d'ordinaire, est utilisée pour le refroidissement moteur, est filtrée avant d’être rejetée dans l'océan. Grâce à ce dispositif, les déchets microplastiques flottant à la surface de l'eau peuvent être collectés tout simplement en naviguant.

«Le dispositif peut être facilement monté sur la tuyauterie de retour, sans pour autant nuire aux performances du moteur dans la mesure où il n'utilise que l'eau de rejet ayant déjà servi à refroidir le moteur», promet la compagnie nippone, dans un communiqué de presse. Parmi les polluants récupérés : des uréthanes ou du nylon.

Le dispositif installé sur un moteur de hors-bord Suzuki.

Le dispositif installé sur un moteur de hors-bord Suzuki. © Suzuki

Du microplastique également dans les profondeurs

Ce projet s'inscrit dans la campagne «Clean Up the World», lancée en 2010, qui a pour but de nettoyer les bords de mer. «Le problème des déchets plastiques marins devenant de plus en plus préoccupant et urgent, le temps est venu pour nous de reconsidérer la manière dont nous avons contribué jusqu'alors à la préservation de l'environnement et à l'amélioration de la société, et de nous fixer un nouveau cap», explique Suzuki. La société affirme avoir également mis en place des actions de nettoyage des mers, rivières, lacs et étangs où sont utilisés ses moteurs hors-bord.

Il faudra attendre 2021 pour obtenir ce dispositif de nettoyage qui sera proposé en «option» au préalable avant d'être intégré de série «à l'avenir» sur les tous ses moteurs de hors-bord.

Rappelons tout de même que le microplastique ne se trouve pas uniquement à la surface des océans. Dans une étude publiée dans la revue The Royal Society, des biologistes de l'université britannique de Newcastle avaient montré l’an passé que des crustacés se situant à 11 000 mètres de profondeur, dans la fosse des Mariannes, en avaient ingéré. Sur les quelque 5 000 milliards de morceaux de plastique pesant plus de 250 000 tonnes à la surface, la matière finit par se dégrader en microparticules et coule inévitablement au fond des mers.

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Source: ParisMatch.com

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