вторник, 23 июня 2020 г.

Mort de Cédric Chouviat : Sa fille interpelle Emmanuel Macron

La fille de Cédric Chouviat, décédé en janvier dernier à la suite de son interpellation à Paris, en appelle au président de la République pour faire la lumière sur les circonstances de la mort de son père. 

La famille de Cédric Chouviat «attend des réponses». Plus de cinq mois après la mort de ce livreur à la suite de son arrestation à Paris, ses proches se sont exprimés durant une conférence de presse mardi, réclamant que la lumière soit faite sur les circonstances entourant la mort du père de famille de 42 ans. Cette intervention intervient au lendemain de la publication par Mediapart et «Le Monde» du contenu d’une expertise qui révèle que Cédric Chouviat a répété à sept reprises «j’étouffe» durant son interpellation.

Mardi matin, Sofia Chouviat, la fille de Cédric Chouviat, en a appelé à Emmanuel Macron dont elle attend une «réponse solennelle». «Nous avons certaines interrogations, mes frères et soeurs et moi, concernant la suspension des quatre policiers qui ont tué notre père. On ne comprend toujours pas pourquoi ils n’ont pas été suspendus», a-t-elle déclaré. «On s’interroge. Depuis le 3 janvier on est dans l’attente et ça nous pèse énormément dans notre chagrin, dans notre peine et dans notre vie de tous les jours. On a un sentiment de peur d’impunité et on aimerait que cela cesse».

La famille réclame la fin de la technique de la clé d’étranglement

Sofia Chouviat a également demandé l’interdiction de la clé d’étranglement utilisée lors des interpellations. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, avait annoncé début juin l’abandon futur de cette technique, mais elle reste autorisée en attendant une méthode alternative.

Le 3 janvier dernier, le livreur en scooter a été victime d’un malaise cardiaque aux abords de la Tour Eiffel après avoir été plaqué au sol, casque sur la tête, par trois policiers au terme d’un contrôle routier tendu, filmé par une quatrième fonctionnaire de police. Transporté dans un état critique à l’hôpital, il était mort le 5 janvier des suites d’une asphyxie «avec fracture du larynx», selon les premiers éléments de l’autopsie communiqués par le parquet de Paris. Les avocats des policiers présents lors de l’interpellation ont affirmé mardi sur LCI qu’ils n’avaient «pas entendu» le livreur dire sept fois «j’étouffe», comme révélé par l’expertise judiciaire. «Mes clients ont découvert à l’occasion de leur garde à vue ces vidéos (…). Ils ont découvert les mots «j’étouffe»», a ajouté l’un des conseils à la chaîne d’info. Une information judiciaire a été ouverte ouverte pour «homicide involontaire» et les quatre policiers sont convoqués début juillet par le magistrat instructeur, qui pourrait alors décider d’éventuelles mises en examen.

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Source: ParisMatch.com

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