пятница, 12 июня 2020 г.

Les indicateurs au vert en France mais en rouge aux Etats-Unis… le point sur le coronavirus

Voici les développements concernant l’épidémie du nouveau coronavirus en France et dans le monde.

La situation en France

Les indicateurs de surveillance du Covid-19 sont au vert avant l’allocution d’Emmanuel Macron dimanche et un probable assouplissement du déconfinement: il n’y a aucun signal de reprise de l’épidémie en France et la mortalité est revenue à des niveaux habituels.

Le président a réuni vendredi matin le Conseil scientifique puis un conseil de défense pour faire le point sur la crise sanitaire. Il doit s’exprimer lors d’une allocution dimanche à 20H00, et des mesures d’assouplissement du déconfinement pourraient être annoncées avant cela, selon des sources gouvernementales.

Un mois après la levée du confinement le 11 mai, l’agence sanitaire Santé publique France note l'»absence de signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie» en France, à l’exception toutefois de la Guyane et Mayotte. Dans son point hebdomadaire publié jeudi soir, elle constate la «poursuite de la diminution de la circulation du SARS-CoV-2 depuis plus de 9 semaines».

Les indicateurs de surveillance de l’épidémie de Covid-19 sont tous en baisse pour la semaine du 1er au 7 juin par rapport à la précédente: le nombre de cas confirmés se monte à 2.899 (contre 3.777 la semaine d’avant), le nombre d’hospitalisations à 1.156 (contre 1.738), celui des admissions en réanimation à 129 (contre 226) et celui des décès à l’hôpital et en Ehpad à 395 (contre 570).

En outre, le nombre moyen de personnes infectées par un cas (ou «taux de reproduction» de la maladie) est «inférieur à 1» au niveau national (0,73, contre 2,8 au pic de l’épidémie mi-mars).

«Ceci signifie qu’une personne infectée en contamine moins d’une autre et que par conséquent l’épidémie est en régression en France», souligne Santé publique France. Il n’y a qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur que ce seuil est dépassé (1,09), en raison de «la survenue de plusieurs clusters» (foyers épidémiques).

A la date du 9 juin, le nombre total de ces foyers se monte à 193 (179 en France métropolitaine et 14 en outre-mer). Mais plus de la moitié sont déjà maîtrisés et aucun n’a donné lieu à une diffusion incontrôlée du virus à l’extérieur, selon l’agence sanitaire.

Autre signe encourageant: la mortalité a retrouvé au mois de mai les mêmes niveaux que ceux constatés les deux dernières années, selon des chiffres publiés vendredi par l’Insee.

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La première vague n’en finit pas aux Etats-Unis

D’un bout à l’autre des Etats-Unis, plus d’une douzaine d’Etats enregistrent en ce moment leur plus grand nombre de nouveaux cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie, mais Donald Trump et de nombreux responsables locaux refusent tout alarmisme et excluent un nouveau confinement.

L’épidémie américaine s’est déplacée de New York et du nord-est vers une large bande recouvrant le sud et l’ouest, et les regards sont désormais braqués sur les hôpitaux d’Arizona, du Texas ou de Floride, Etat où le président vient de déplacer la célébration en août de sa désignation attendue comme candidat du parti républicain. Cette grand-messe devait se tenir en Caroline du Nord, mais le nouveau coronavirus y circulant encore activement, les autorités locales avaient exigé un format réduit et le port du masque, conditions inacceptables pour Donald Trump.

Des juridictions ont fait une pause dans le déconfinement: la ville de Nashville, ou encore l’Etat de l’Oregon, sur la côte Pacifique. Sa gouverneure a annoncé une pause d’une semaine dans le processus de réouverture commencé il y a un mois, après une résurgence du virus à la fois dans des zones urbaines et rurales.

La carte des Etats-Unis est aujourd’hui largement colorée en rouge sur le site Covidexitstrategy.org: la majorité des Etats américains ne remplissent pas les critères de réouverture définis par la Maison Blanche, et ont de plus en plus de nouveaux cas déclarés chaque jour, des capacités hospitalières qui se réduisent et des tests de dépistage insuffisants.

Alors que le pays a atteint 100.000 morts officiels du Covid-19 le 28 mai, il en atteindra probablement 130.000 d’ici la fête nationale du 4 juillet, selon une moyenne de multiples modèles épidémiologiques. Et Youyang Gu, un modélisateur indépendant dont les prévisions se sont révélées très précises, prévoit 200.000 morts d’ici le 1er octobre.

Le bilan dans le monde

Les États-Unis, qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 113.820 décès pour 2.023.347 cas.

Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Royaume-Uni avec 41.279 morts pour 291.409 cas, le Brésil avec 40.919 morts (802.828 cas), l’Italie avec 34.167 morts (236.142 cas), et la France avec 29.346 morts (192.364 cas).

La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a officiellement dénombré au total 83.064 cas (7 nouveaux entre jeudi et vendredi), dont 4.634 décès (0 nouveau), et 78.365 guérisons.

L’Europe totalisait vendredi à 11h00 GMT 186.453 décès pour 2.355.474 cas, les Etats-Unis et le Canada 121.870 décès (2.120.877 cas), l’Amérique latine et les Caraïbes 74.320 décès (1.520.169 cas), l’Asie 21.805 décès (782.699 cas), le Moyen-Orient 11.208 décès (524.433 cas), l’Afrique 5.904 décès (217.590 cas), et l’Océanie 131 décès (8.671 cas).

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Source: ParisMatch.com

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