Les paysages de l’océan Austral sont à couper le souffle. Et c’est bien dommage, puisqu’il s’agirait de l’endroit où l’air est le plus « pur » du monde, complètement « vierge » de toute particule aérosol d’origine humaine, selon une étude conduite par des chercheurs de l’université du Colorado et relayée par nos confrères de CNN, mercredi 3 juin 2020.
Pour mener à bien leurs recherches, les scientifiques se sont penchés sur la couche d’air qui alimente les nuages inférieurs, placée juste au-dessus de cet océan situé en Antarctique. À bord de leur bateau, les chercheurs se sont servis d’une bactérie présente dans l’air comme outil de diagnostic.
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Le résultat est sans appel : aucune trace de combustibles fossiles, d’eaux usées ou de pesticides qui proviendrait d’autres endroits du globe n’a été découverte. Cela relève d’un petit miracle, puisqu’une étude récente a soutenu que la pollution de l’air était capable de traverser les frontières géographiques et de toucher des personnes à des centaines de kilomètres de son lieu d’émission.
La pollution tuerait 7 millions de personnes par an
L’étude suggère donc que « l’océan Austral est l’un des rares endroits sur Terre qui n’ait pas été affecté par les activités anthropiques », argue le professeur Thomas Hill, coauteur de cette étude publiée lundi 1er juin dans la prestigieuse revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences.
Chaque année, la pollution de l’air tue près de 7 millions de personnes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des études ont également montré que la pollution augmentait le risque de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et de cancers du poumon.
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Source: lepoint.fr
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