пятница, 6 марта 2020 г.

Manuel Valls : « Je n’ai pas disparu »

Manuel Valls n’a pas fermé la porte à la politique française. Dans un entretien au Monde publié ce vendredi, l’ancien Premier ministre socialiste, battu aux municipales à Barcelone en mai 2019, affirme « ne pas avoir rompu avec la politique française » et vouloir être « utile » à Emmanuel Macron et « au débat » en France, se disant malgré tout « candidat à rien ».

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Interrogé par le journal sur une possible entrée au gouvernement, il répond que « c’est un choix qui n’appartient qu’au président de la République et au Premier ministre ». « Je ne suis candidat à rien. Je n’ai pas de plan », assure-t-il. « Je n’exclus rien et ne sais pas de quoi sera fait l’avenir », ajoute-t-il auprès du Monde, qui fait état d’échanges de l’ancien Premier ministre, de passage à Paris ces derniers jours, avec des responsables de la majorité. « C’est d’abord le débat politique en France qui me passionne, car c’est ma vie », fait valoir Manuel Valls, soutien d’Emmanuel Macron dès 2017, en affirmant ne pas être « en exil ». « Je n’ai pas disparu et viens régulièrement à Paris. Je n’ai pas rompu avec cette ville ni avec la politique française. » Manuel Valls dit vouloir partager ses « réflexions » sur ses thèmes de prédilection, car « à 57 ans », il considère ne pas être « totalement terminé » et pouvoir « apporter au débat ».

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Il dit avoir « des contacts réguliers » et des relations « apaisées » avec Emmanuel Macron et entretenir de « bonnes relations » avec le président de l’Assemblée Richard Ferrand, le patron du groupe LREM à l’Assemblée nationale Gilles Le Gendre, ainsi qu’avec plusieurs membres du gouvernement, dont les ex-socialistes Didier Guillaume, Jean-Yves Le Drian, mais aussi Gérald Darmanin ou Jean-Michel Blanquer. Dans un entretien sur le site du Parisien le 28 février, il assurait que « si [son] retour en politique n’est pas à l’ordre du jour, [il] ne manquerai[t] jamais d’être utile aux Français. Par [son] expérience, [ses] prises de position, [ses] réflexions ou [ses] propositions ». Il jugeait aussi « légitime de la part de l’exécutif de vouloir mettre en œuvre » la réforme des retraites, et jugeait « justifiée » et « en aucun cas antidémocratique » l’utilisation du 49.3 face à « l’obstruction ». Mercredi, il a signé sur le site du Figaro une tribune intitulée « L’antisémitisme et l’antisionisme plus que jamais à combattre ».

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