пятница, 28 февраля 2020 г.

Coronavirus : l’offre du site arretmaladie.fr qui fait polémique

La plateforme arretmaladie.fr, qui permet d’avoir en quelques clics un arrêt maladie, tente un nouveau coup de pub. Dans les colonnes du journal Le Parisien, le PDG du site, Can Ansay, explique sa nouvelle offre « désintéressée » mise en place dès le vendredi 28 février : des téléconsultations gratuites et des arrêts maladie pour ceux qui reviennent de Chine et qui doivent être confinés pendant quatorze jours, période d’incubation de la souche de coronavirus Covid-19.

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« C’est la solution la plus facile pour que ces salariés continuent de percevoir un revenu tout en protégeant le reste de la population », indique-t-il. Can Assay s’appuie de plus sur un décret publié par le gouvernement le 1er février qui ouvre le droit aux indemnités journalières payées par la Sécurité sociale pour les personnes exposées au Covid-19 et qui sont contraintes de rester chez elle.

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Consultation via WhatsApp

Arretmaladie.fr a donc mis en place un questionnaire où il faut renseigner les différents symptômes que l’on ressent, ainsi que son identité et son numéro de Sécurité sociale. Puis un médecin effectuera un appel vidéo via WhatsApp entre 8 heures et 11 heures ou entre 12 heures et 14 heures, uniquement du lundi au vendredi. Le médecin devra vérifier le passeport de la personne. « Si vous le souhaitez, un arrêt maladie pour la période de quarantaine de 14 jours suivant votre retour » pourra être prescrit, indique le site, qui annonce fournir gratuitement masques respiratoires et thermomètres pour la fièvre. « L’ensemble du service est gratuit pour vous et votre assurance maladie », peut-on lire également.

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Une nouvelle offre qui n’est pas du tout du goût du directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), Nicolas Revel, qui, interrogé par le quotidien, indique qu’il « n’est pas question que des arrêts maladie soient délivrés à des personnes à risque par des médecins libéraux. Seuls les médecins des agences régionales de santé sont habilités à en prescrire lorsque l’employeur d’un salarié revenant d’une zone à risque ne veut ou ne peut mettre en place du télétravail. » La Cnam a lancé une action en référé le 14 février dernier, avec notamment l’Ordre des médecins. L’audience doit avoir lieu le 28 mars.

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