четверг, 3 сентября 2020 г.

Mutilations de chevaux : l’Ain, théâtre d’une nouvelle agression

La longue liste de mutilations de chevaux en France s’allonge. Une jument a été découverte la queue sectionnée et la vulve coupée à Val-Revermont dans l’Ain, a-t-on appris jeudi 3 septembre 2020 auprès des gendarmes. «  C’est le propriétaire de l’animal qui a constaté les faits mardi et nous en a avisés le lendemain  », a précisé à l’Agence France-Presse la gendarmerie de Bourg-en-Bresse, confirmant une information de BFM TV. «  La jument se trouvait dans un grand champ très isolé près du lieu-dit Cuisiat.  »

L’équidé mutilé a survécu à ses blessures et une autre jument qui se trouvait dans le même pré a été retrouvée indemne. Le bout de la queue de l’animal mutilé était sectionné et sa vulve présentait plusieurs coupures, incompatibles avec des blessures accidentelles, a conclu le vétérinaire appelé par le propriétaire, a ajouté la même source. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Bourg-en-Bresse.

C’est la première fois qu’un cheval est mutilé de la sorte dans l’Ain, selon la gendarmerie. Il y avait eu une suspicion le 28 août au lieu-dit Attignat, avec un cheval blessé au flanc, mais sans pouvoir conclure à l’intervention d’un tiers. Ces mutilations de chevaux survenues dans une vingtaine de départements constituent un défi pour les enquêteurs, ces actes étant le fait de plusieurs auteurs agissant selon différents modes opératoires. Parmi les dernières en date, une jument bretonne de trait a ainsi été victime de mutilations graves (appareil génital entaillé, oreille coupée) et tuée, dans un pré jouxtant des habitations, dans la nuit de mardi à mercredi, à Saint-Tugdual (Morbihan).

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La Miviludes en renfort

On recense «  une vingtaine de cas d’oreilles coupées, mais il y a aussi des mutilations d’organes génitaux, des lacérations avec des objets tranchants  », a expliqué récemment le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie. Les propriétaires de chevaux sont invités à s’équiper de «  caméras de chasse  », à rendre visite plus souvent à leurs animaux dans les prés, à enlever leur licol et à signaler tous les faits aux gendarmes.

Au niveau national, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) coordonne le suivi des enquêtes. Tous les éléments de procédure sont réunis au service central du renseignement criminel. Concernant les motivations des auteurs, tout est envisagé : défi lancé sur Internet, dérives sectaires, mimétisme, haine des équidés, rites sataniques… La Miviludes, en charge de l’observation et de l’analyse du phénomène sectaire, et qui apporte son concours, n’a pas mis en évidence de rite satanique.

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Source: lepoint.fr

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