Une enquête a été ouverte après la disparition d’une jeune femme de 18 ans samedi soir en Isère. Un corps a été retrouvé.
Dernière minute : un corps sans vie a été retrouvé dans un ruisseau. La procureure de la République de la Vienne Audrey Quey a expliqué la découverte d’un corps dans un ruisseau. Les chaussures, le sac à main de la jeune fille, ainsi qu’un masque chirurgical ont été retrouvé mais le «corps reste difficilement accessible» et elle n’a pas été en «mesure de confirmer» s’il s’agissait bien de Victorine. Après une battue organisée dimanche à l’initiative de la sœur aînée dans le secteur de la disparition, près d’un ensemble sportif, les recherches avaient repris lundi matin à l’aide d’un chien spécialisé, qui a marqué au niveau d’une buse près d’un ruisseau. Un corps a ensuite été repéré trente mètres plus haut dans le ruisseau, coincé dans des branchages. «Tout laisse à penser qu’il ne s’agit pas d’un accident», a ajouté la procureure de Vienne qui devrait s’exprimer à nouveau devant la presse en fin de journée, une fois le corps identifié, et se dessaisir au profit du parquet de Grenoble, compétent en matière criminelle.
La disparition samedi soir à Villefontaine (Isère) d’une jeune fille de 18 ans sans problème a été jugé «inquiétante» et a entraîné l’ouverture immédiate d’une enquête, a appris lundi l’AFP auprès du parquet de Vienne qui n’exclut «aucune hypothèse». «Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte samedi soir par le parquet, après que les parents sont venus signaler la disparition de leur fille aux gendarmes» à 21h30, a indiqué à l’AFP la procureure Audrey Quey, confirmant une information du «Dauphiné Libéré».
Bien que Victorine soit majeure, son absence a immédiatement inquiété car d’après les derniers éléments de conversation avec ses proches, «elle rentrait chez elle, il n’y avait pas de malaise, elle n’avait pas eu de problème dans sa journée. Ça ne ressemble pas à une fugue», souligne la magistrate. «Toutes les hypothèses, de la plus rassurante à la moins rassurante, sont envisagées et je n’exclus aucune hypothèse», a-t-elle ajouté.
Les points d’eau passés au crible
Les gendarmes de la section de recherches de Grenoble sont chargés de la direction de l’enquête et travaillent en co-saisine avec leurs collègues de la brigade de recherches de Bourgoin-Jallieu. Une battue a rassemblé dimanche de nombreux volontaires. De gros moyens ont été engagés avec hélicoptère, gendarmes au sol et un chien Saint-Hubert spécialisé dans la recherche de personnes. Les points d’eau (étangs, ruisseaux) sont passés au crible par des plongeurs depuis dimanche. Plusieurs dizaines de gendarmes étaient de nouveau sur le terrain lundi et la procureure a instamment demandé de «les laisser travailler et polluer le moins possible les lieux d’investigation».
Parallèlement, des investigations techniques sont menées sur la téléphonie, les bandes de vidéosurveillance sont exploitées et les enquêteurs procèdent à de nombreuses auditions. Un appel à témoins va être diffusé bientôt. La sœur aînée de la jeune disparue en a déjà lancé un dimanche sur les réseaux sociaux, partagé plus de 47.000 fois, postant des photos de sa sœur et décrivant sa tenue samedi (jean, sweat-shirt rose, baskets). Précisant la localisation de son dernier appel à 19h00, non loin du domicile familial, elle assure qu’il «ne s’agit pas d’une fugue, ce n’est absolument pas son genre».
De son côté, le maire de Villefontaine, Patrick Nicole-Williams, a apporté son soutien à la famille, tandis que la police municipale mettait ses moyens à la disposition des enquêteurs.
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Source: ParisMatch.com
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