À partir du 18 août, l'allocation de rentrée scolaire est versée en métropole. Cette année à cause du Covid-19, elle est plus importante mais pas forcément suffisante pour les associations de parents d'élèves.
À partir de mardi, l'allocation de rentrée scolaire est versée par la CAF (sauf à la Réunion et à Mayotte où elle est versée depuis le 4 août). Environ 470 euros sont alloués pour un enfant de 6 à 10 ans, 490 pour un enfant de 11 à 14 ans et plus de 500 pour un adolescent de 15 à 18 ans. Ces sommes, perçues par les foyers les plus modestes, sont bien supérieures aux années précédentes. Le 15 juillet, Jean Castex avait annoncé la revalorisation de cette aide à hauteur de 100 euros, prenant en compte la crise sanitaire et économique du Covid-19.
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Selon «Le Monde», cinq millions d'enfants et trois millions de familles bénéficient de ces aides. Pour autant, tous les parents d'élèves doivent supporter l’augmentation des dépenses de rentrée scolaire, évaluée à 6,2% par rapport à 2019 selon la Confédération syndicale des familles (CSF).
Cette évolution ne prend pas en compte les dépenses pour des produits sanitaires, comme les gels hydroalcooliques ou les masques. Pour Aminata Koné, secrétaire générale de la CSF, ces surplus représentent un «coût important». «Pour le moment, nous n’avons pas de propositions permettant de dire que l’Etat a envie de prendre en compte ce coût supplémentaire», explique-t-elle.
Taille crayons, compas et… ordinateur ?
La Confédération anticipe aussi un éventuel reconfinement et la nécessité de s'équiper en matériel numérique. «La crise sanitaire a révélé des situations compliquées, se souvient Aminata Koné. Le numérique doit entrer dans l’équipement de chaque enfant et l’Etat doit y contribuer, que ce soit pour l’équipement, les abonnements, ou encore l’encre pour les imprimantes par exemple. Les familles ont subi et subissent encore les contrecoups de cette crise sanitaire.»
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Selon la CSF, les études professionnelles demandent le plus de dépenses de rentrée. Il faut compter 426,30 euros en moyenne par exemple pour une seconde pro Sanitaire et social, contre 419,29 euros pour une seconde générale. L’association a en outre relevé une augmentation significative cette année en CP (177,28 euros, +11,41%) et en sixième (407,68 euros, +12,83%), les parents investissant au moment des changements de niveau «car il s’agit d’un moment charnière et décisif pour leurs enfants», selon l'association.
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Source: ParisMatch.com
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