Un homme a été interpellé la semaine dernière, suspecté de huit vols pendant l’été chez des revendeurs de jeux à gratter à Paris. Le préjudice est évalué à 180.000 euros.
C’est un mode opératoire qu’il avait fini par bien rôder et qui lui a permis de réaliser pas moins de huit vols rien que pendant cette période estivale. Un homme a été interpellé jeudi dernier à Paris, suspecté d’avoir dérobé des jeux à gratter chez des revendeurs PMU et Française des Jeux de la capitale et de la petite couronne.
Cet homme, âgé de 38 ans, avait pris l’habitude de se laisser enfermer dans les bistrots qui disposent d’un guichet dédié aux jeux de hasard. Son opération commençait quelques jours auparavant. L’homme passait beaucoup de temps dans ces établissements, sympathisait avec le gérant jusqu’à connaître ses petites habitudes, ses horaires d’ouverture de fermeture.
180.000 euros de préjudice
Surtout, le voleur réussissait à obtenir le code de la borne dont disposent les revendeurs pour débloquer les cartes à gratter et les rendre alors valides. Une fois ces informations en sa possession, il n’attendait pas longtemps, le soir même ou la nuit suivante, pour se laisser enfermer dans le commerce. Dans certains cas, il entrait par effraction.
Libre de tout mouvement, il emportait avec lui des liasses de jeux à gratter. Il pouvait aussi repartir avec la caisse ou les objets de valeur laissés à l’intérieur. Il grattait ensuite les coupons débloqués et demandait à un complice d’aller chercher les gains dans d’autres établissements. À base d’un vol par semaine, il a empoché 180.000 euros depuis le début de l’été.
Récidive
L’enquête confiée au service central des courses et jeux de la police judiciaire a été, dans un premier, facilitée par un mode opératoire que les enquêteurs connaissent bien. Le suspect est en effet un récidiviste. L’homme, qui a déjà plusieurs condamnations à son actif, était sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une enquête pour… vol de jeux à gratter. Entre février 2018 et l’été 2019, il suspecté d’avoir déjà volé une vingtaine d’établissements pour un préjudice de 300.000 euros et 22.000 euros d’effets personnels.
Reste que l’homme, très mobile, a été difficile à localiser. Résidant dans la chambre d’un logement d’un appartement louée sur Airbnb, les policiers ont mené «un gros travail d’enquête», comme nous confirme une source proche de l’enquête, à base de vidéo et de surveillance, pour arriver jusqu’à l’interpellation de l’individu jeudi dernier dans la rue. Mis en examen pour «vol aggravé en récidive», il a été placé en détention provisoire.
Source: bfmtv.com
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