« À la Nasa, nous étudions l’astronomie, pas l’astrologie. » Face à des rumeurs persistantes amplifiées par des conspirationnistes sur les réseaux sociaux, l’agence spatiale américaine a souhaité rétablir la vérité : non, elle n’a pas chamboulé le calendrier astrologique en créant un treizième signe du zodiaque. Cette croyance, qui bouscule les idées des astrologistes, est régulièrement mise en avant par certains internautes.
Sur Twitter, le 17 juillet dernier, la Nasa n’a ainsi pas manqué de remettre une nouvelle fois les pendules à l’heure en partageant un article de sa page Tumblr officielle, comme l’a relevé la chaîne américaine CNN. Dans ce billet, l’agence spatiale américaine explique que ce treizième signe, nommé Serpentaire – ou Ophiuchus –, fait partie des treize constellations du zodiaque définies par la civilisation babylonienne, 3 000 ans avant notre ère. Pour s’adapter au calendrier de douze mois, déjà mis en place, les Babyloniens n’avaient pas d’autres choix que de simplement écarter ce treizième signe et assigner les douze autres constellations aux différents mois de l’année.
Aucun lien avec l’astronomie
Dans son article, la Nasa rappelle également qu’elle n’étudie pas l’astrologie, « qui n’est pas considérée comme une science ». « Les astronomes et autres scientifiques savent que les étoiles, situées à de nombreuses années-lumière, n’ont aucun effet sur les activités ordinaires des humains sur Terre », explique l’agence. « L’astrologie, c’est autre chose. C’est la croyance que les positions des étoiles et des planètes peuvent influencer les événements humains. »
Comme le rapportait 20 Minutes, la Nasa avait révélé en 2016 de nouveaux calculs de la précession des équinoxes, soit le changement de direction de l’axe de rotation de la Terre au cours du temps. Depuis l’époque des Babyloniens, durant laquelle les signes astrologiques ont été créés, les dates du passage du Soleil dans les constellations du zodiaque ne sont ainsi plus les mêmes. Encore une fois, la Nasa l’avait précisé : les signes astrologiques n’ont aucun lien avec l’astronomie.
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Source: lepoint.fr
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