суббота, 25 июля 2020 г.

Innocenté après « trois ans d’enfer », Ibrahim Maalouf est en colère

Blanchi par la justice, Ibrahim Maalouf passe à l’offensive. Accusé d’avoir agressé sexuellement une collégienne de 14 ans, le célèbre trompettiste français a publié, samedi 25 juillet, un communiqué véhément.

« Il est important pour moi de remettre le point sur le i de mon prénom », explique le musicien, égrenant ses griefs contre « la presse » et « les journalistes ». « L’adolescente a menti, ses parents l’ont crue, la presse en a parlé en gonflant l’histoire, tout le monde en a souffert », explique rapidement le musicien. Rappelant qu’il a été relaxé en appel, il estime aussi que « la couverture médiatique de cette décision de justice a été microscopique à côté de celle subie en 2017 lors de la révélation des accusations mensongères ».

L’artiste de 39 ans était accusé d’avoir agressé sexuellement une collégienne de 14 ans en 2013. Il avait été condamné en première instance en décembre 2018 à quatre mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende. Ibrahim Maalouf a toujours nié toute agression sexuelle.

Des « fins identitaires » dans la propagation des accusations

« Nombreux sont ceux qui se sont permis de relayer, tweeter, poster, commenter, bloguer, publier ou diffuser des mots, des articles ou des vidéos à ce sujet sans prendre la peine de rien vérifier et sans respecter la présomption d’innocence, souvent d’ailleurs à des fins politiques ou identitaires », assène encore Ibrahim Maalouf, cette fois à l’adresse des réseaux sociaux. « Même si les cicatrices resteront, j’espère sincèrement que chacun de ceux qui ont contribué à ce déchaînement saura se remettre en question. Que la justice fasse son travail avant que l’émotion populaire ne s’en empare, car les dégâts sont dramatiques », poursuit le trompettiste dans sa lettre ouverte publiée sur Twitter.

Le même communiqué cite aussi la Justice, et rappelle qu’« aux accusations non corroborées par les éléments du dossier, la cour ne trouve que deux explications », dont « les pensées fantasmatiques » de la plaignante, « amoureuse de son idole ».

Source: lepoint.fr

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