Un appel du pied avant de véritables mesures ? Sur le plateau de CNews, Cédric O s’est interrogé sur la place du numérique dans le quotidien des Français et ses conséquences sur la pollution, relève Numerama. Le secrétaire d’État, dont le portefeuille est désormais étendu à la Transition numérique et aux Communications électroniques, estime qu’« il y a une question qui se pose sur la pollution par le numérique en règle générale ».
Réduire la pollution dans le numérique fait d’ailleurs partie des 149 propositions retenues par Emmanuel Macron dans le cadre de la Convention citoyenne pour le climat. Cédric O a précisé qu’il dévoilera en septembre « une stratégie du gouvernement pour réduire l’empreinte écologique du numérique » aux côtés de la nouvelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompilli.
« Cela passe d’abord par de l’éducation et de la formation »
Le secrétaire d’État n’a en revanche pas donné de précisions sur le contenu de cette future stratégie ni sur les moyens qui pourraient être mis en œuvre pour réduire l’empreinte écologique du numérique. D’éventuelles taxes semblent déjà en être exclues. « Je ne pense pas que tout se résout par des taxes », souligne-t-il. Selon lui, un changement de comportement chez les usagers actuels et futurs usagers est nécessaire. « Cela passe d’abord par de l’éducation et de la formation. On a appris à éteindre la lumière, à fermer le robinet, il faut aussi qu’on apprenne, en tant que consommateur, à éviter de regarder des vidéos de manière un peu compulsive », soutient Cédric O.
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Il se demande si « l’on a besoin de regarder autant de vidéos, est-ce qu’on a besoin d’envoyer autant d’e-mails ». Dans la « pollution numérique », on distingue notamment les data-centers qui consomment beaucoup d’électricité, mais également l’énergie utilisée pour la fabrication des différentes technologies. D’après une étude de l’Agence de la transition écologique, 4 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du numérique. Elles pourraient doubler d’ici 2025.
Source: lepoint.fr
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