понедельник, 27 июля 2020 г.

À Portland, devenue un symbole à travers les États-Unis, la situation toujours tendue

De nouveaux affrontements ont eu lieu ce week-end à Portland, entre les forces de l’ordre et les manifestants anti-racisme, qui protestent contre l’envoi de troupes fédérales dans la ville. 

Une situation tendue devenue un enjeu national. Ce week-end, de nouveaux affrontements ont eu lieu à Portland (Oregon) entre les forces de l’ordre et des manifestants anti-racisme, dont les mouvements de contestation n’ont pas cessé depuis la mort de George Floyd en mai dernier, qui protestent également contre l’envoi de troupes fédérales dans la ville. Ces dernières, envoyées pour mettre fin aux débordements causés par certains en marge de manifestations près du tribunal, inquiètent par leurs méthodes : des militants des droits humains ont dénoncé des interpellations réalisées par des agents en civil, qui ne s’identifient pas et ne se présentent pas en tant que membres des forces de l’ordre. Mais l’effet voulu a été inverse puisque des manifestations ont été organisées contre la présence des militaires. «Les gens sont littéralement arrachés des rues et plongés dans des vans banalisés, des voitures de location, apparemment. Ils sont détenus sans motif. Et on leur refuse le droit à une défense. Ils ne savent même pas qui les place dans ces vans. Les gens ne s’identifient pas. Et, d’après ce que je vois, c’est complètement anticonstitutionnel», a dénoncé le maire de Portland Ted Wheeler à l’antenne de CNN.

Le mouvement de colère s’est répandu à travers les États-Unis, puisque des mouvements ont été constatés en Californie et au Texas : à Austin, un homme de 28 ans a été tué par balle en marge d’une manifestation. Donald Trump s’est donc saisi du sujet, un exemple parfait pour sa volonté de se placer en garant de «la loi et l’ordre» face à des démocrates qu’il présente comme laxistes. «Il est déterminé à semer le chaos et la division. Empirer les choses au lieu de les améliorer», lui a répondu Joe Biden, candidat démocrate putatif à l’élection. «Il y a un danger pour les démocrates en général, si les républicains les présentent comme étant du côté des anarchistes à Portland, a analysé dans le «New York Times» Scott Jennings, stratège républicain. Au final, c’est une situation qui demande de la nuance et c’est une présidence qui n’en a pas montré beaucoup.» Donald Trump, ce lundi, a retweeté un article montrant comment le maire de Portland a reçu du gaz lacrymogène au visage durant une manifestation, la semaine dernière.

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Source: ParisMatch.com

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