среда, 3 июня 2020 г.

Nissan menace de quitter le Royaume-Uni en cas de no deal

L’usine Nissan de Sunderland au Royaume-Uni reste menacée de fermeture en cas d’échec d’un accord commercial post-Brexit entre le pays et l’Union européenne, a mis en garde, mercredi, le directeur des opérations du constructeur automobile japonais.

La plus grande usine de voitures du Royaume-Uni, installée dans une ville qui avait fortement voté en faveur du Brexit en 2016, n’est pas « viable » si le pays ne parvient pas à un accord de libre-échange excluant l’imposition de droits de douane sur les voitures à l’issue de la période de transition fin 2020, affirme Ashwani Gupta dans un entretien à la BBC.

Il souligne que la majorité des acheteurs des voitures fabriquées à Sunderland, qui compte 7 000 employés, viennent de l’UE.

Après l’Espagne, le Royaume-Uni

Le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne fin janvier pour entrer dans une période de transition durant laquelle les deux parties négocient un accord qui devra déterminer leur relation commerciale future. Cette période doit s’achever fin décembre, et malgré l’absence de progrès, Londres refuse de prolonger les négociations au-delà de la fin de l’année, au risque d’un « no deal » potentiellement dévastateur pour l’économie.

Les commentaires de M. Gupta interviennent quelques jours après l’annonce d’un vaste plan de restructuration de Renault, qui envisage la suppression de 15 000 emplois environ dans le monde, dont 4 600 en France, tandis que son partenaire Nissan prévoit de fermer une usine en Espagne pour surmonter la crise sanitaire du coronavirus.

Lire aussi : « Nissan fait une coupe claire et condamne son usine de Barcelone »

Nissan martèle, depuis l’automne, que son usine de Sunderland, où le constructeur avait décidé de produire le crossover Qashqai en partant de l’hypothèse qu’un accord aurait lieu, pourrait fermer en cas de « no deal », une éventualité qui devient de plus en plus probable à mesure que l’échéance approche sans progrès notable dans les négociations.

Source: lepoint.fr

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