понедельник, 15 июня 2020 г.

Le nombre de crédits immobiliers refusés en nette hausse

Devenir propriétaire, un Graal de plus en plus difficile à décrocher ? La crise sanitaire a eu un impact indéniable sur le secteur bancaire. Si les taux restent bas malgré une légère augmentation depuis mars, les banques semblent moins enclines à octroyer des crédits immobiliers aux particuliers, relate Les Échos.

Nos confrères s’appuient sur un message envoyé par une banque à des courtiers au mois d’avril. « Le contexte économique est en bouleversement avec des répercussions sur la rémunération des emprunteurs, la solidité de leur emploi. Soyez donc vigilants sur la solidité des employeurs, l’employabilité des emprunteurs, leur CSP (catégorie socio-professionnelle, NDLR), le taux d’endettement, le pourcentage d’apport, la valorisation des biens et l’épargne après projet en cas de coup dur. Vous faciliterez ainsi la concrétisation des projets. » Le ton est donné.

Lire aussi Spécial placements – Mettez votre épargne au vert

Sandrine Allonier, directrice de la communication de Vousfinancer, a constaté en cette période une augmentation de refus du nombre de prêts : « On est passé de 5,4 à 6,6 % de taux de refus début juin. Avec une montée en gamme des profils refusés », constate-t-elle, précisant néanmoins que les banques continuent à faire les yeux doux aux couples « en CDI avec plus de 70 000 euros de revenus et 20 % d’apport ». « Elles demandent en plus une épargne de précaution après opération, qui, en cas de coup dur, permettra à l’emprunteur de ne pas être en difficulté. Cette épargne peut aller jusqu’à six mensualités », ajoute-t-elle. Des profils privilégiés et « moins risqués » qui attirent la convoitise des banques qui s’efforcent d’être « attractives ». « À mi-juin, alors que les compteurs s’arrêtent fin octobre, il reste un peu plus de 4 mois aux banques pour atteindre leurs objectifs de production de l’année », explique Julie Rech, directrice générale de Vousfinancer, dans le quotidien.

Le chômage partiel est-il un frein ?

Plusieurs paramètres sont plus que jamais pris en compte pour l’élaboration d’un dossier de prêt : le fameux taux d’endettement maximum de 33 % conseillé par le HCSF (Haut Conseil de stabilité financière) en décembre 2019, mais aussi l’étude approfondie du secteur d’activité des demandeurs du prêt : « Elles peuvent (…) faire preuve d’une vigilance accrue sur le secteur d’activité en raison des anticipations de hausse du chômage », indique Maël Bernier, directrice de la communication de la société Meilleurtaux. Néanmoins, le chômage partiel ne serait pas un frein à l’obtention d’un crédit. « Le chômage partiel ne va pas durer et, dans certains cas, il y a eu maintien de salaire par les entreprises qui peuvent avoir couvert le delta », poursuit Maël Bernier.

Source: lepoint.fr

Комментариев нет:

Отправить комментарий