Un bon taux de vitamine D permet-il de réduire le risque de contracter le coronavirus ? C’est la question que se posent les autorités sanitaires britanniques, explique The Guardian. Pour Santé publique Angleterre (Public Health England, PHS), la vitamine D peut potentiellement réduire le risque de coronavirus, mais les preuves demeurent insuffisantes pour le moment. Alors, des études sont en train d’être menées.
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PHS soutient des recherches conduites par l’Institut national pour l’excellence en santé et en soins (National Institute for Health and Care Excellence, NICE). Ses conclusions seront rendues dans quelques semaines. De son côté, Santé publique Écosse (Public Health Scotland, PHS) et le Système de santé national (National Health System, NHS) envisagent de prescrire la fameuse vitamine dans les hôpitaux et aux groupes à risques pour éviter une deuxième vague.
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Facteur de risque
Selon Adrian Martineau, professeur d’infection respiratoire et d’immunité à l’Université Queen Mary de Londres, le fait que les personnels de santé britanniques noirs, originaires d’Asie et des minorités ethniques aient été plus touchés par le coronavirus que le reste de la population pourrait être à rapprocher d’une carence en vitamine D. Cette dernière pourrait être considérée comme un médicament qui aiderait le corps à gérer les infections respiratoires virales, estime-t-il dans les colonnes du Guardian.
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« Elle renforce les capacités des cellules à résister et à tuer le virus tout en réduisant l’inflammation, ce qui est l’un des gros problèmes avec le Covid-19 », ajoute-t-il. Lui aussi conduit une collecte d’informations sur les facteurs de risques du Covid-19, avec un focus sur la vitamine D.
Source: lepoint.fr
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