суббота, 2 мая 2020 г.

« À partir de quel moment passe-t-on du statut d'employé essentiel à celui d'employé sacrifié ? »

Tony Pollard est chauffeur d’autobus sur la ligne 29K dans la banlieue de Washington. Tous les matins, avant sa tournée, il prépare son barda comme s’il partait à la guerre : du gel hydroalcoolique, un masque, deux paires de gants, une veste à capuche… « J’ai l’impression d’aller dans une zone dangereuse. Mais j’ai été embauché pour un job de conducteur de bus, pas de GI », explique ce quinquagénaire noir jovial. Il n’a pas le choix, il fait partie des jobs dits « essentiels ».

Quand la pandémie a commencé, lui et ses collègues se sont inquiétés car le bus est un sacré bouillon de culture. L…

Source: lepoint.fr

Комментариев нет:

Отправить комментарий