« Je dis ce que j’ai fait et pourquoi je l’ai fait » : ce résumé que de Gaulle donne à Claude Mauriac, alors son secrétaire particulier, des Mémoires de guerre est trop modeste et, partant, mensonger. Comme si ces trois volumes, L’Appel, L’Unité, Le Salut, qui couvrent les années 1940 à 1946, se réduisaient à l’action et à son explication. Pour mieux saisir la portée de ce triptyque, publié de 1954 à 1959, il vaut mieux peut-être le rapporter aux Mémoires de Winston Churchill. Le Vieux Lion converse, se raconte, tandis que de Gaulle construit un monument, dans un dialogue constant avec la…
Source: lepoint.fr
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