Une union de la gauche possible ? Lundi, le député La France insoumise de la Somme, François Ruffin, a fait part de ses ambitions politiques en vue de la prochaine élection présidentielle française de 2022. L’homme politique qui exige la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de la réforme des retraites espère un rassemblement de « toutes les couleurs politiques » de la gauche derrière un candidat unique. Sinon, c’est perdu d’avance pour lui. « Il faudra éviter les logiques partidaires et suicidaires. Si chacun y va dans son couloir, on est cuits », imagine-t-il lors d’un entretien accordé à France Info.
Prenant l’exemple de sa circonscription aux élections législatives de 2017, et d’Amiens pour les municipales de 2020, François Ruffin a affirmé qu’une union de la gauche était « possible », et représentait « une condition nécessaire mais pas suffisante » à une victoire. « On sait très bien que ça va être beaucoup plus compliqué sur une élection présidentielle que sur une élection de la première circonscription de la Somme », a-t-il ajouté. Selon le député, l’identité de la personne derrière cette candidature unique « n’est pas le sujet aujourd’hui ».
« Que chacun mesure ses responsabilités »
Questionné sur l’éventualité d’une candidature du chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, pour incarner ce rassemblement, il a estimé : « C’est évidemment un candidat qui est sur la table et qui a fait ses preuves en 2012, en 2017. (…) Si la gauche est restée debout sur ses deux jambes, rouge et verte, on le doit à Jean-Luc Mélenchon. »
« Il faut que chacun mesure ses responsabilités, on doit ouvrir – y compris à ce mouvement social, aux gens qui ne sont pas contents, à la colère qu’il y a dans le pays – un chemin d’espérance entre (Marine) Le Pen et (Emmanuel) Macron », a conclu François Ruffin.
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