четверг, 27 февраля 2020 г.

PSA va verser une prime d’au moins 4.100 euros à ses salariés

Le contraste est saisissant. Quelques jours après l’annonce par Renault d’une perte de 141 millions d’euros, c’est un bénéfice de 3,2 milliards d’euros que PSA présente à ses investisseurs pour 2019. «Les résultats records (…) nous permettent de faire en sorte que les primes d’intéressement et de participation versées à nos salariés soient elles aussi en augmentation. Nos salariés qui ont les salaires les plus bas, inférieurs à deux fois le Smic, vont recevoir 4.100 euros» soit «environ deux mois et demi de salaire», a annoncé dans la matinée, sur RTL, le président du directoire du groupe Carlos Tavares.

Lire aussi Carlos Ghosn parti, Renault vacille

Plus de 4.100 euros cumulés

Dans un communiqué, la CFTC, 4e syndicat de PSA, s’est félicitée de «l’obtention d’un intéressement record avec un +package+ permettant de dépasser la barre symbolique des 4.000 euros». La prime de 4.100 euros brut (environ 3.760 euros net) pour un salarié à temps plein inclut 2.779 euros de participation et d’intéressement et un supplément de 725 euros, ainsi qu’une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa). Cette dernière, exemptée de cotisations sociales et d’impôts jusqu’à 1.000 euros, facultative pour les entreprises, fait partie des mesures d’urgence annoncées par le gouvernement pour répondre à la crise des «gilets jaunes». «Carlos Tavares continue de mélanger les choux et les carottes» et «additionne volontairement la prime d’intéressement avec la prime gilets jaunes», a critiqué la CGT, 3e syndicat. La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat sera attribuée de manière proportionnelle au salaire et se montera à 600 euros pour les plus bas salaires. Elle sera versée le 27 mars, y compris aux intérimaires.

Lire aussi Le Maire veut défendre l’emploi chez Renault 

Augmentation de salaires et de dividende

La direction a également proposé aux organisations syndicales une hausse des salaires de 2,5 % pour les différentes catégories professionnelles, après 2,6 % en 2019. C’est «plus que le double de l’inflation identifiée à 1,2 %», se réjouit la CFE-CGC, 2e syndicat de PSA. Cette revalorisation salariale, qui concerne les quelque 51.000 salariés de PSA Automobiles en France, doit encore être validée par les syndicats. PSA, en cours de fusion avec Fiat Chrysler, a dégagé un bénéfice net de 3,2 milliards d’euros en 2019 (+13 %) en dépit de la baisse du marché automobile mondial. Le groupe va aussi en faire profiter ses actionnaires avec un dividende porté à 1,23 euro par action, contre 0,78 euro au titre de l’exercice 2018.

Lire des articles en Français lepoint.fr

Комментариев нет:

Отправить комментарий