пятница, 28 февраля 2020 г.

Comment Emmanuel Macron se protège contre le coronavirus

Avant de se rendre à la Pitié-Salpêtrière puis en Italie, le chef de l’État a été briefé par le professeur Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, en pointe dans l’information sur le Covid-19. Si le médecin l’a informé de la situation sanitaire dans l’Hexagone, il a également évoqué, selon l’Élysée, des mesures de précaution particulières que le chef de l’État doit prendre pour lui-même «  lui qui est au contact de beaucoup de monde », précise-t-on au Palais. Il lui a été recommandé de se laver les mains très souvent et des membres de sa garde rapprochée peuvent lui fournir une solution hydroalcoolique en cas de besoin. Le port du masque ne lui a pas encore été prescrit.

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«  Ce n’est pas une option à l’heure actuelle. Nous sommes dans une période de basse intensité. Les Français ne comprendraient pas de le voir avec un masque FFP1 alors qu’eux-mêmes n’en portent pas », précise une source médicale familière du palais de l’Élysée.

Les contacts physiques bientôt proscrits ?

À l’époque de la grippe H1N1 en 2009, le médecin-chef de l’Élysée, le docteur Sergio Albarello, avait rédigé une note à l’intention du président Nicolas Sarkozy dans laquelle il préconisait que le chef de l’État n’ait aucun contact physique lors de ses déplacements y compris avec les autorités locales, préfet ou maire.

Comme pour sa sécurité personnelle, la sécurité sanitaire dépend en réalité du bon vouloir du chef de l’État : « Le médecin lui donne tous les éléments qui lui permettent de décider de l’adaptation de son comportement aux circonstances : tout en insistant sur le fait qu’on ne peut pas préjuger de sa réponse virale comme c’est le cas pour tout un chacun », précise un ancien médecin en fonction au Château.

Après sa visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière ce matin, l’établissement où un homme de 60 ans qui avait contracté le virus est décédé, Emmanuel Macron rejoint Naples pour participer au sommet franco-italien avec le Premier ministre transalpin Giuseppe Conte.

Principe de précaution pour le personnel de l’Élysée

Si l’Italie est devenue le pays d’Europe le plus affecté avec plus de 400 cas et 12 décès, selon le dernier bilan des autorités, la capitale de la Campanie reste peu touchée. Néanmoins, le principe de précaution est en vigueur. Venus rencontrer, mardi 25 février, le Napoli en Ligue des champions, les footballeurs du FC Barcelone ont dû se plier aux recommandations médicales locales de porter un masque et de se laver les mains très régulièrement.

Le protocole élyséen n’a pas prévu de précautions particulières. Lors du voyage de Nicolas Sarkozy à Tokyo en 2011, durant la catastrophe de Fukushima, son médecin-chef avait fait installer un détecteur de radiations au cas où.

De son côté, le personnel de l’Élysée a reçu des instructions dès hier de la part du médecin-chef du président. Outre les mesures de prévention partagées par l’ensemble de la population, il lui a été demandé d’indiquer, sur la base du volontariat, ses déplacements récents dans des zones à risque et de se signaler en cas de fièvre ou symptômes grippaux.

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