Bad buzz pour Lorna Jane. La célèbre marque de sport australienne vient en effet de subir les foudres de la justice pour avoir présenté une gamme de vêtements comme étant un rempart au nouveau coronavirus. L’enseigne qui a acquis une renommée internationale depuis sa création en 1990 n’a ainsi pas hésité à surfer sur la vague épidémique, inondant sa boutique en ligne de leggings et autres t-shirts « anti-coronavirus ».
Une pratique commerciale jugée plus que douteuse par la justice australienne, qui a infligé une amende de 24 000 euros à Lorna Jane, comme le relatent nos confères de Capital, samedi 18 juillet. « Ce type de publicité pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la communauté australienne, en créant un faux sentiment de sécurité et en incitant les gens à réduire leur vigilance en matière d’hygiène et de distanciation sociale », a persiflé le secrétaire adjoint au ministère de la Santé, John Skerritt.
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« Une protection supplémentaire »
Face à la polémique, l’enseigne s’est résolue à rebaptiser sa gamme. D’« anti-coronavirus », les vêtements sont devenus « anti-bactériens ». Lorna Jane s’est également défendue d’avoir sous-entendu que ses tissus constituaient une protection efficace face à la pandémie de Covid-19. Ses produits « apportaient une protection supplémentaire, à l’image d’un désinfectant pour les mains, mais pour les vêtements que vous portez », a plaidé la marque. Un argument qui n’a visiblement pas convaincu les juges australiens.
Source: lepoint.fr
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