четверг, 18 июня 2020 г.

Les États-Unis se retrouvent avec un immense stock de chloroquine sur les bras

« Il y a de bonnes chances que cela puisse avoir un énorme impact. Cela serait un don du ciel si ça marchait. Cela changerait vraiment la donne. » Fin mars, Donald Trump s’était montré dithyrambique concernant l’efficacité de la chloroquine pour soigner le coronavirus. Le président américain était même allé plus loin en affirmant mi-mai prendre de l’hydroxychloroquine, une molécule dérivée de la chloroquine, par « prévention » contre le virus, à raison d’un comprimé par jour. Sans que son efficacité ne soit encore prouvée.

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« J’entends beaucoup de choses extraordinairement positives (sur ce médicament, NDLR). Vous connaissez l’expression : qu’est-ce que vous avez à perdre ? » avait-il lancé à la presse. L’administration Trump a ainsi commencé dès la fin du mois de mars à stocker ces médicaments, explique CNN, confirmant les informations du New York Times. Le pays possède désormais 63 millions de doses d’hydroxychloroquine en stock, après en avoir déjà distribué 31 millions aux hôpitaux, et 2 millions de doses de chloroquine, selon des informations confirmées par les autorités du ministère de la Santé.

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Quelle utilisation ?

Mais cet incroyable stock est désormais inutilisable, puisque «  l’autorisation d’utilisation en urgence  » de ces deux médicaments a été retirée par la Food and Drug Administration (FDA), l’Agence américaine du médicament, lundi 15 juin. La FDA estime notamment que l’hydroxychloroquine et la chloroquine « sont peu susceptibles de produire un effet antiviral ». De quoi provoquer la colère de Peter Navarro, l’un des conseillers de Donald Trump, qui a pointé du doigt des « bureaucrates qui détestent l’administration pour laquelle ils travaillent plus qu’ils ne veulent sauver des vies américaines ». Les autorités américaines ne sauraient désormais pas quoi faire de cet immense stock, alors que Donald Trump lui-même aurait arrêté de prendre son traitement à base d’hydroxychloroquine après deux semaines. Selon le New York Times, elles tenteraient désormais de déterminer « les meilleures options possible » pour son utilisation future.

Source: lepoint.fr

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