вторник, 23 июня 2020 г.

Coronavirus : « pas le droit au relâchement », dit-on à Matignon

« Le virus est toujours là », rappelle l’entourage du Premier ministre mardi 23 juin à l’Agence France-Presse. La France n’a donc « pas le droit au relâchement ». Il faut continuer de faire preuve de « discipline individuelle » et respecter les règles collectives pour contenir la propagation du coronavirus, alors que l’Allemagne et le Portugal ont pris des mesures de reconfinement. Un proche d’Édouard Philippe juge « préoccupantes » les « images observées le soir de la Fête de la musique » dimanche, alors que des attroupements de personnes sans masque ont été constatés.

« Les règles fixées ne sont pas imposées aux Français par une bureaucratie tatillonne. C’est en s’appuyant sur le sens des responsabilités de chacun que nous pouvons réussir, plus que sur la menace de la sanction », fait encore valoir l’entourage du Premier ministre. Le gouvernement doit présenter cette semaine ou la suivante sa stratégie en cas de deuxième vague épidémique. Celle-ci visera à « protéger les personnes les plus vulnérables sans recourir à un reconfinement général », avait indiqué Matignon.

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Un deuxième confinement impossible

Mardi, des mesures de restriction ont été ordonnées dans la région de Lisbonne, où les rassemblements ont de nouveau été limités à 10 personnes et la consommation d’alcool dans les espaces publics interdite. En Allemagne, quelque 600 000 personnes dans deux cantons de l’ouest du pays doivent également être soumises à des décisions de reconfinement : limitation stricte des contacts entre personnes, fermeture des bars, cinémas, musées… Cela fait suite à la découverte d’un important foyer de contamination dans un abattoir de la région.

Le patron de l’UDI Jean-Christophe Lagarde s’est pour sa part dit « très dubitatif » lors d’un point presse quant à un supposé relâchement face au coronavirus et « les mesures d’assouplissement qui s’enchaînent », alors que l’épidémie « repart partout » même si ce n’est pas encore le cas sur le territoire national. « Je ne voudrais pas que nous recommettions la même erreur qu’en janvier-février où on voyait ce qui se passait en Chine en pensant que nous allions être épargnés, parce que comme le nuage de Tchernobyl, quelque chose arrêterait le virus à la frontière », s’est inquiété le député de Seine-Saint-Denis. Les « signaux d’alerte sont nombreux disant que le virus se propage de plus en plus vite », y compris venant de l’OMS, a-t-il insisté.

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Interrogé par l’AFP, un député LREM de banlieue parisienne a pour sa part déploré que « le Covid reparte un petit peu dans les Ehpad de la circonscription ». « Ce sont des petits foyers, mais ça nous inquiète énormément », a-t-il mis en avant. « On ne peut pas s’offrir le luxe d’un deuxième confinement et d’un deuxième arrêt brutal du pays et donc ça mérite qu’on soit attentif », a pour sa part plaidé le président de la région Normandie Hervé Morin sur France 2.

Source: lepoint.fr

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