L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), principal syndicat du secteur de l’hôtellerie-restauration, tire la sonnette d’alarme : cafés, bars et restaurants d’Île-de-France et des autres zones « orange » doivent « rouvrir rapidement » car leur exploitation, « limitée aux seules terrasses », n’est « pas rentable ». « Trop de chefs d’entreprise indiquent ne pouvoir rouvrir leurs restaurants, car la limite des terrasses n’est pas rentable pour leur activité », affirme ainsi l’Umih dans un communiqué diffusé lundi 8 juin 2020. « Cette demi-ouverture ne crée que des frustrations au sein des professionnels », poursuit-elle, demandant « une réouverture rapide des établissements situés en zone orange » en raison d’une circulation du Covid-19 plus forte qu’ailleurs : l’Île-de-France, la Guyane et Mayotte.
Le syndicat patronal souhaite que le gouvernement évalue la propagation de l’épidémie avant le 22 juin, d’autant que le conseil scientifique « préconise un retour à l’équilibre entre les précautions sanitaires et la reprise de la vie économique de notre pays », dit-il. L’Umih souhaite aussi un « assouplissement général du protocole sanitaire sur l’ensemble du territoire », en particulier « les règles de distanciation des tables pour permettre aux établissements d’utiliser toute leur capacité à recevoir du public ».
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Manque d’information des clients
« Aujourd’hui, les restaurants peuvent perdre jusqu’à 60 % de leur capacité d’accueil en raison des règles de distanciation » et « très peu de clients sont informés de l’obligation du port d’un masque lors de déplacements au sein du restaurant, ce qui oblige les restaurateurs à fournir les masques et rajoute des coûts supplémentaires », font valoir les patrons du secteur.
L’Umih, qui représente aussi les établissements de nuit, « qui sont les derniers à n’avoir aucune perspective de reprise », demande une « date de réouverture » pour eux, estimant qu’ils sauront être « garants de la sécurité pour leurs clients ». Le secteur, qui compte 168 000 restaurants, 38 800 bars ou cafés et 6 000 établissements de nuit en France, a été sévèrement mis à mal par deux mois et demi de fermeture dus à la crise sanitaire.
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Source: lepoint.fr
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