Huit mois après le spectaculaire et polluant incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, en Seine-Maritime, les enquêteurs ont une piste privilégiée. Selon le journal Le Monde, qui a pu avoir accès au dossier d’instruction de l’enquête pénale, tout serait parti de deux radiateurs électriques d’un vestiaire de Normandie Logistique (NL), une entreprise voisine à Lubrizol. Cependant, les enquêteurs tiennent à rester prudents : « À ce stade des investigations, aucun élément permettant de déterminer les causes de l’origine de l’incendie n’a pu être mis en exergue », écrivent-ils.
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Selon les salariés de Normandie Logistique, interrogés par les enquêteurs, le local où se trouvaient ces deux radiateurs était vétuste, prenait l’eau par le plafond, et les divers appareils électriques dont les deux radiateurs en question (« sur lesquels des vêtements auraient pu être posés afin de les sécher », d’après les enquêteurs) étaient branchés sur une même multiprise électrique.
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Des lacunes constatées chez Lubrizol et NL
Les enquêteurs ont aussi déterminé qu’aucune intervention humaine qui puisse expliquer le départ de l’incendie n’a, pour l’instant, été constatée. Sur les bandes de vidéosurveillance, des fumées sont aperçues à partir de 2 h 35. Quelques minutes plus tard, les alarmes de Normandie Logistique et de Lubrizol se sont mises à retentir. Normandie Logistique stockait, par ailleurs, des produits pour Lubrizol sans que NL soit classée Seveso.
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Des lacunes ont été trouvées chez NL, concernant notamment la maintenance des détecteurs incendie ainsi que dans la gestion des produits Lubrizol entreposés. L’enquête a aussi mis au jour des dysfonctionnements chez Lubrizol concernant la détection et la lutte contre les incendies.
Source: lepoint.fr
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