Le cabriolet est parfois l’objet d’un malentendu. Celles ou ceux qui ne l’ont jamais pratiqué ont tendance à prendre ses occupants pour des poseurs, qui choisiraient de rouler sans toit au-dessus de la tête uniquement pour s’offrir au regard des autres. Pourtant, il suffit de tenter l’expérience pour comprendre qu’il n’en est rien et que rouler décapoté est au contraire l’un des plaisirs les plus simples et enfantins qui soient. Comme lors d’une balade à vélo au milieu des champs, le cabriolet permet de conduire tous les sens en éveil, d’admirer le paysage en même temps que d’en respirer les parfums. À ceci près qu’il est possible, au volant d’une décapotable, de traverser la France avec ses bagages et aussi de se mettre à l’abri d’une averse en quelques secondes, le plus souvent d’une simple pression sur un bouton commandant un mécanisme électrique. Magique !
La Caterham, le plaisir de l’ultraspartiate
Certes, tous les cabriolets ne sont pas aussi confortables. La Caterham, par exemple – continuation de la Lotus Seven des années 1950, elle-même héritière des MG d’avant-guerre –, se rapprocherait même plutôt d’une moto. Mais ce caractère ultraspartiate est assumé et recherché, car il agit comme un exhausteur de sensations, de vitesse notamment, avec des occupants installés si bas qu’ils peuvent toucher le sol en étendant le bras, car, petit détail, la Caterham est même dépourvue de portières !
La Mazda MX-5, l’essence de la voiture de sport
Déjà beaucoup plus confortable – au point d’être parfaitement utilisable au quotidien –, la Mazda MX-5 est, elle, une réinterprétation moderne de la Lotus Elan des années 1960. Sa capote, par exemple, à défaut d’être électrique, se manie d’une main depuis l’habitacle pour une opération d’ouverture ou de fermeture qui peut être effectuée en quelques secondes. Très légère et agile, c’est l’essence même de la voiture de sport et sans aucun doute le meilleur rapport plaisir-prix du marché automobile actuel.
Jaguar Type F Cabriolet, l’héritière de la Type E
Pour les amateurs de modèles plus luxueux, le roadster moderne peut-être incarné par la Jaguar Type F. Un sculptural cabriolet dont la ligne cintrée au niveau des dossiers, dite « en bouteille de Coca-Cola », évoque immanquablement celle de la mythique Type E des années 1960. La capote est bien sûr ici à commande électrique et permet, lorsqu’elle est ouverte, d’apprécier la musique envoûtante d’un 8-cylindres si l’on a choisi la version haut de gamme.
Mercedes Classe E Cabriolet, sophistiquée et familiale
Enfin pour les familles, il existe aussi d’excellents cabriolets 4 places, comme la Mercedes Classe E Cabriolet qui pousse le raffinement jusqu’à proposer une ventilation d’air chaud diffusée depuis les appuie-tête (avant seulement). De quoi inciter à décapoter au premier rayon de soleil, même en hiver !
Source: lepoint.fr
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