суббота, 29 февраля 2020 г.

Marine Le Pen s’en prend au « communautarisme islamiste »

Marine Le Pen a tenu son premier meeting de campagne des élections municipales à Lens, dans le Pas-de-Calais, samedi. L’occasion pour la cheffe de file du Rassemblement national de dénoncer le « cancer communautariste » qui « marque un pas vers la guerre civile ». « Ce cancer communautariste s’étend aux entreprises, aux cantines, aux piscines, aux rues, aux associations, au sport. Le communautarisme islamiste est conquérant. Il y a derrière un véritable projet politique, un projet de soumission », qui « marque un pas vers la guerre civile », a lancé devant plusieurs centaines de personnes la députée du Pas-de-Calais.

Le « communautarisme islamiste » génère une « fragmentation identitaire », qui a « commencé sous le poids de l’immigration à ronger notre nation » selon elle. Son but est de « changer notre société, changer nos us et coutumes, changer notre façon de nous habiller, de manger, de nous divertir […] et en fait de changer notre manière de penser », a développé la dirigeante politique, en proposant de mettre « sous tutelle préfectorale » les villes « dont les maires ont fait allégeance aux mafias criminelles et aux islamistes ».

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Le « localisme » validé par la crise du coronavirus

La députée du Pas-de-Calais, où le RN présentera 30 listes aux municipales, soit 6 de plus qu’en 2014, a également évoqué la crise du coronavirus qui, selon elle, « vient valider notre vision » du « localisme » et « la nécessité pesante de relocaliser, l’urgence de revoir notre adhésion aveugle à cette mondialisation sans limite et sans règles ». Le « localisme que nous défendons […] est bon économiquement, bon écologiquement et, on le voit, rassurant en cas de crise sanitaire », a souligné la cheffe du RN, dans une allusion aux médicaments importés.

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Partisane de davantage de contrôles aux frontières pour freiner l’épidémie, elle a admis que ça « ne règle pas tout […], mais que ça permet quand même de ralentir la propagation du virus ». Elle a dénoncé une nouvelle fois la réforme des retraites, avec laquelle les personnes âgées finiront le mois avec du « pain trempé dans du café », et fustigé un « pouvoir qui méprise le peuple et a peur du peuple ». Marine Le Pen tiendra une deuxième réunion publique à Marseille le 6 mars dans le cadre de la campagne pour les élections municipales.

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