четверг, 21 ноября 2019 г.

La mort d’Elisa, lors d’une chasse à courre, serait un cas “inédit”

Paris Match | Publié le 21/11/2019 à 16h20 Elisa Pilarksi sur sa photo de profil Facebook.

Elisa Pilarksi sur sa photo de profil Facebook. DR

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Pour l’association Abolissons la Vénerie Aujourd’hui, la mort d’Elisa, lorsqu’elle promenait son chien, serait un cas «inédit» mais si des accidents sont «récurrents».

Ces chiens n’étaient pas censés attaquer Elisa Pilarski. Cette jeune femme de 29 ans, enceinte de 6 mois, a été tuée samedi par une meute tandis qu’elle promenait son animal dans la forêt de Retz où se tenait au même moment une chasse à courre. «Nous avons été très surpris en apprenant la nouvelle», a déclaré Rodolphe, un membre d’AVA [Abolissons la Vénerie Aujourd’hui] à Paris Match.

«C’est quelque chose qui est inédit. Des gens qui veulent sauver leurs animaux domestiques et qui se font mordre en les protégeant, ce sont des histoires récurrentes, mais ces attaques n’ont jamais été plus loin qu’une morsure», a-t-il ajouté.

Le chien l’accompagnant a survécu

Mais alors que s’est-il passé samedi ? Pour en savoir plus et pour comprendre quel chien est à l’origine de la mort d’Elisa, des prélèvements génétiques «sur 67 chiens» ont été effectués : les cinq chiens du couple et 62 chiens de l’association «Le Rallye de la passion», organisatrice de la chasse. Ces échantillons seront analysés pendant «plusieurs jours».

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Pour Rodolphe, une «altercation entre Curtis [nom du chien, ndlr] et les chiens de la chasse est un scénario possible. Avec sa muselière, son chien ne pouvait pas se défendre et la jeune femme serait intervenue pour le sauver. Mais nous ne sommes pas experts, ce ne sont que des suppositions». «Il faut savoir que ces chiens, qui chassaient le chevreuil, ont l’habitude d’attaquer directement un animal vivant, en le dépeçant», a-t-il précisé. Curtis, lui, a survécu.

Selon le procureur de la République, les relevés téléphoniques «ont confirmé» que la victime, originaire du Béarn, avait «passé un appel à son compagnon» avant l’attaque tandis «qu’il était sur son lieu de travail». Selon les déclarations de ce dernier, elle lui avait alors signalé «la présence de chiens menaçants». La jeune femme «avait également indiqué dans un message Facebook qu’un chien malinois rodait dans les environs, sans autres précisions, et ce chien n’a pas été identifié à l’heure actuelle», a précisé le procureur.

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